La nature a plus d'un tour dans son sac

********** CE QUE FAIT L'HOMME C'EST LA NATURE QUI LE FAIT***********************************
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« Les lois de la nature dévoilent une intelligence si supérieure, que toutes nos pensées humaines ne peuvent révéler face à elle que leur néant dérisoire » (EINSTEIN)

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"L’action des hommes sur la nature, aussi fatalement déterminée par les lois de la nature que l’est toute autre action dans le monde, est la continuation, très indirecte sans doute, de l’action mécanique, physique et chimique de tous les êtres inorganique composés et élémentaires ; la continuation plus directe de l’action des plantes sur leur milieu naturel ; et la continuation immédiate de l’action de plus en plus développée et consciente d’elle-même de toutes les espèces d’animaux. Elle n’est pas, en effet, autre chose que l’action animale mais dirigée par une intelligence progressive, par la science ;

Cette intelligence progressive et cette science n’étant d’ailleurs elles-mêmes qu’une transformation nouvelle de la matière dans l’homme ; d’où il résulte que lorsque l’homme agit sur la nature, c’est encore la nature qui réagit sur elle-même. On voit qu’aucune révolte de l’homme contre la nature n’est possible.

L’homme ne peut donc jamais lutter contre la nature ; par conséquent, il ne peut ni la vaincre, ni la maîtriser ; alors même ai-je dit, qu’il entreprend et qu’il accomplit des actes qui sont en apparence les plus contraires à la nature, il obéit encore aux lois de la nature"(BAKOUNINE)

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"Presque tous ceux qui ont écrit sur les passions et la conduite de la vie humaine paraissent traiter, non des choses naturelles qui suivent les lois générales de la nature, mais de choses qui sont hors de la nature. Ils paraissent même concevoir l'homme dans la nature comme [color:c98d=red:c98d]un empire dans un empire.Ils croient que l'homme trouble l'ordre de la nature plutôt qu'il ne la suit, qu'il a sur ses actes un pouvoir absolu, qu'il n'est déterminé par rien d'autre que lui. L'impuissance et l'inconstance de l'homme ont pour cause, à leurs yeux, non la puissance générale de la nature mais je ne sais quel vice de la nature humaine...

Or rien n'arrive dans la nature qui puisse être attribué à un vice de la nature. La nature est toujours la même et partout sont les mêmes sa vertu et son pouvoir d'action "(SPINOZA)

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" Ce qu'il y a de plus contraire à la nature est donc encore nature. Qui ne la voit sous toutes ses faces, n'en voit bien aucune.....on obéit à ses lois même en leur résistant; on agit avec elles-mêmes en voulant agir contre elles." (GOETHE)

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Alors libre- arbitre ou serf-arbitre ?L’homme séparé de la nature ?
Ou amusement de la diamantine et taraudante maya ?Quand DESCARTES s’époumone : «L’homme doit se
Comporter en maître et possesseur de la nature »
N’obéit-il pas encore à ses lois ?

L’environnement de qui ? Sommes nous autres qu’icelui ?
Le pommier serait-il l’environnement de la pomme ?
Et le matériel celui du logiciel ?
L’homme étant nature en action en conséquence opposer
La culture à la nature, l’artificiel au naturel,
N’est-ce pas là le plus épastrouillant marché de dupes ?


« L’art lui-même est nature » (SHAKESPEARE)


La chimie produite par l’homme n’est-elle pas aussi naturelle
que le miel des abeilles ?
La ville tout autant nature que l’habitat des fourmis
Ou celui des castors ?

Et les guerres que les cyclones ou tremblements de terre ?
Les émissions de gaz à effets de serre, le saccagement d’espèces
Végétales et animales, la lente contamination de son biotope,
N’est-ce pas la nature en action par l’entremise de l’une
De ses espèces programmée pour s’auto-détruire grâce à ce cadeauEmpoisonné qu’est l’intelligence, la conscience réflexive ?


« Tout ce qui se perfectionne par progrès périt aussi par progrès » (PASCAL)


L’espèce humaine – qui comme des millions d’autres espèces qui l’ont précédé
Et les millions qui lui succèderont- serait-elle inscrite sur les tablettes de la« Sixième grandes extinctions des espèces » ?
L'intérêt global de la nature ne passe-t-il pas par l'élimination
de l'espèce humaine?

Discourir sur la nature et la biologie, n’est-ce pas la Nature réfléchissant sur elle-même,Sur l’éventuelle disparition de l’une de ses composantes ?


H.W.L.POONJA : « Le réveil du lion » page 176 :



Question : la nature change. Certaines personnes se sentent actuellement concernées parLa nature et la planète. De nombreux cerveaux travaillent sur le problème de la pollution
et des modifications de l’atmosphère. Il y a même des personnes orientées vers la spiritualitéqui prient pour le climat. Qu’en est-il de tout cela ?

réponse : c’est aussi le travail de la nature

Le questionneur : non c’est le travail du mental, je le sais.

Poonja : oui, et d’où avez-vous obtenu ce mental ?

Le questionneur : je sais, ça c’est le mental

Poonja : oui c’est le mental. Mais d’où le mental a-t-il obtenu son pouvoir de travailler comme ceci ?

Le questionneur : du Soi, de la Source.

Poonja : oui, cette source est appelée la nature. Les problèmes du mental sont égalementLa nature au travail. Le mental est la nature.



« Le nœud de la destinée ne peut-être défait ;
Rien dans ce monde n’est le résultat de nos actes » (MAHABARATTHA)



Ainsi ce que fait l’homme, c’est la Nature qui le fait.
Ceci n’est-il pas aussi évident que (a-x).(a+x)=a2 – x2 ?

Ciel dit la comtesse je suis enceinte mais de qui ?

L’espérance n’est pas dans les fleurs. Parce que l’espérance est un lendemainEt que les fleurs n’ont pas de lendemain.


Naturellement vôtre


.

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Bonsoir Ravaillac,

Cette approche est également exprimée dans la Bhagavad-Gîta :

Citation :

Le déterminisme de la nature.

27. Alors que les actions sont faites entièrement par les modes de la nature, l’homme dont le moi est égaré par l’égoïsme pense : « c’est moi qui les fais ».

28. Mais, ô guerrier au bras puissant, celui qui connaît les véritables principes des catégories de modes et d’œuvres se rend compte que ce sont les modes qui agissent et réagissent l’un sur l’autre, et il ne se laisse pas enfermer en eux par l’attachement.

29. Quant à ceux qui sont égarés par les modes et ne connaissent pas l’ensemble, que celui qui connaît l’ensemble ne trouble pas leurs conceptions mentales.

30. Abandonnant tes œuvres à Moi, ta conscience fondée dans le Moi, libre de désir et d’égoïsme de la fièvre de ton âme. […]

33.Toutes les existences obéissent à leur nature ; à quoi bon la forcer ? Même l’homme qui sait agit selon sa propre nature.

Traduction de Shri AUROBINDO - Chap. III (II).

En sanscrit la nature, énergie créatrice, est appelée "Prakriti". Ce terme, associé au monde du devenir, est utilisé en opposition à "Purusha", qui correspond à l'Être ou l'Âme.

Ceci dit, au-delà de l'érudition, cette perspective s’insère telle dans une pratique spirituelle, dans une démarche philosophique,… Peux-tu en dire plus ?

Au plaisir de te lire. :fleur:

utpala a écrit:

Bonsoir Ravaillac,

Cette approche est également exprimée dans la Bhagavad-Gîta :

Citation :

Le déterminisme de la nature.

27. Alors que les actions sont faites entièrement par les modes de la nature, l’homme dont le moi est égaré par l’égoïsme pense : « c’est moi qui les fais ».

28. Mais, ô guerrier au bras puissant, celui qui connaît les véritables principes des catégories de modes et d’œuvres se rend compte que ce sont les modes qui agissent et réagissent l’un sur l’autre, et il ne se laisse pas enfermer en eux par l’attachement.

29. Quant à ceux qui sont égarés par les modes et ne connaissent pas l’ensemble, que celui qui connaît l’ensemble ne trouble pas leurs conceptions mentales.

30. Abandonnant tes œuvres à Moi, ta conscience fondée dans le Moi, libre de désir et d’égoïsme de la fièvre de ton âme. […]

33.Toutes les existences obéissent à leur nature ; à quoi bon la forcer ? Même l’homme qui sait agit selon sa propre nature.

Traduction de Shri AUROBINDO - Chap. III (II).

En sanscrit la nature, énergie créatrice, est appelée "Prakriti". Ce terme, associé au monde du devenir, est utilisé en opposition à "Purusha", qui correspond à l'Être ou l'Âme.

Ceci dit, au-delà de l'érudition, cette perspective s’insère telle dans une pratique spirituelle, dans une démarche philosophique,… Peux-tu en dire plus ?

Au plaisir de te lire. :fleur:

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N'en sais fichtre rien!
et ne m'en souçi guère!

Amitiés*

bonjour a vous,
je vois que votre connaissance des livres est immense, mais les mots ne sont que des balises pour un chemin perso qui ne demande qu'a se recréer et pour qui les mots sont plus un fardeau qu'une aide, alors oubliez les mots et retournez vers vous même, a l'intérieur, ressentez et n'analysez pas, ressentez simplement, sans mots, sans juger,,,, être simplement.
vous trouverez sans aucun doute votre chemein qui est par définition different des autres, mais tout aussi plein de joie et de paix.
" c'est pas dire qu'il faut dire, mais faire qu'il faut faire"
tiré des enseignements de ma Grand Mère.
a bientot, avec bcp d'amour

Effectivement, aucune érudition n'est nécessaire pour vivre l'être dans toute sa plénitude.

Toutefois, les mots peuvent -comme tu le dis si bien- baliser le chemin. Le tout est peut-être de ne pas trop "regarder le doigt qui montre la lune"...

Ceci dit, j'ai également demandé à Ravaillac de nous parler un peu plus de son propre vécu mais sans succès.

La porte reste ouverte !

je viens d’arriver sur ce forum et j’ai la présemption de faire une réponse, bien qu’un peu tardive, si j’en crois les dates...
j’ai bien aimé le petit “exposé”(?) de ce traître de Ravaillac (lol!)...
j’en étais arrivé aux mêmes conclusions, et mon ego est trés fier d’avoir rejoint la pensée de si
illustres personages! relol!
le sentiment amoureux, si violent et impératif pourtant, et qui paraît si “humain”, donne un bon
exemple de notre domination par la nature: un simple et triste échange de molécules chimique
commandé pricipalement par l’inconscient en fonction de paramètres qui échappent à notre
conscience. bof pour le grand amour!...
l’homme responsable de la destruction de la planète: je pense, en effet, que la nature (ou la Source,
ou Dieu) agissent au travers de nous... pourquoi?... je doute que l’homme trouve un jour la réponse!
D’ailleurs, pour en revenir à notre culpabilité concernant ce qui arrive actuellement à notre planète,
comment un dieu tout puissant (ou la Nature, ou la Source, ou tout autre Chose!...) aurait-il pu nous
concevoir avec tant de défauts, et même d’irrémédiables vices, alors qu’il nous a soit-disant crée à
son image?! Comment un dieu pourrait-il nous juger coupable... du fait qu’il nous a un peu raté!
et puis-je me permettre de répondre à taisiu? oui. Merci!
chacun accomplit sa voie en fonction de ce qu’il est, simple ou érudit, et en fonction certainement
d’une destinée qui lui échappe.
Et peu importe les voies, finalement, le tout est de la tracer à sa manière, simple ou compliquée.
et si nous sommes compliqués, c’est que la nature a trouvé nécessaire que nous le soyons, non?!
personnellement, je n’ai pas choisi de la faire si alambiquée! Je crois même que je m’en passerais
bien.... mais pourquoi faire simple quand on peut faitrre compliqué!
plus sérieusement, ce n’est pas moi qui trace ma “voie”, c’est la “voie” qui me conduit.... à sa
manière, assurément, et ce, depuis le début (ou est ce "début", d'ailleurs?).

tout ceci dit et affirmé évidemment avec toute la modestie dont est capable mon ego.
et pardonnez mon humour peut-être douteux: c’est lui qui me permet de tenir le coup et de lutter contre la douleur!

Citation :

Dieu nous a conçu à son image

Si nous concluons par cette phrase que "Dieu nous ressemble" et que nous impliquons dans cette comparaison "les irrémédiables vices" de l'humain, effectivement Dieu ne doit pas être très beau à voir !

Pour ma part, je rejoins assez taisui sur ces mots qui à mon sens nous rapproche plus de l'essentiel, nous faisant cheminer vers une certaine réconciliation avec la Vie ; non pas "mentalement", mais "intimement" :

taisui a écrit:

je vois que votre connaissance des livres est immense, mais les mots ne sont que des balises pour un chemin perso qui ne demande qu'a se recréer et pour qui les mots sont plus un fardeau qu'une aide, alors oubliez les mots et retournez vers vous même, a l'intérieur, ressentez et n'analysez pas, ressentez simplement, sans mots, sans juger,,,, être simplement.

Bien à vous.